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La révélation du Roi de la guerre sur la guerre et la paix, partie 3/7

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C’est ainsi que vous êtes bienveillant envers vous-même. C’est ainsi que vous préparez une belle vie pour aujourd’hui et pour l’avenir, ainsi que pour tous ceux qui vous entourent – pour tous vos enfants, petits-enfants, arrière-arrière- arrière-petits-enfants, pour les générations suivantes de votre clan, de votre famille. […]

L’époque de l’Himalaya et celle de Hao Tsa me manquent vraiment. Hao Tsa est une région montagneuse de Taïwan (Formose) où j’avais l’habitude de faire des retraites, seule ou avec quelques résidents. Parfois, j’emmenais avec moi tout le groupe de résidents de l’époque ; nous montions des tentes au bord de la rivière, et nous vivions très, très simplement. [...] Ces deux endroits me manquent beaucoup ; j’aimerais pouvoir revivre ça à tout moment. Il y a aussi un autre endroit que j’aime en Amérique : une des montagnes de San Jose, en Californie. Cette montagne est la seule qui ait encore des arbres, des plantes et des fleurs sauvages qui fleurissent si joliment au printemps. [...]

J’aimais beaucoup cet endroit. Tous les soirs, nous faisions une petite cheminée avec trois pierres et nous ramassions le bois sec tout autour pour préparer des repas végans. Et nous vivions dans une caravane de seconde main, de 4e ou de 5e main. Il y a un petit puits sur cette montagne. Il y a aussi un lac à l’avant, qui est la source d’approvisionnement en eau de cette ville. J’aimais beaucoup cela. [...] Ces endroits, j’aimerais y rester pour toujours, parce qu’il n’y a personne – il n’y a que vous, la montagne, les oiseaux, les arbres, et une petite source d’eau. À présent, c’est totalement différent.

À l’époque, mes finances étaient limitées, nos réserves de nourriture et d’habits, tout était limité. Mais j’étais la plus heureuse. Maintenant, je peux avoir tout ce que je veux. Je pourrais me faire envoyer des choses si je voulais. Mais je ne l’apprécie plus beaucoup. Et je mange très simple, ne serait-ce que riz complet, sésame, sel. Et si je mange quelques légumes, alors ça doit être ceux qui sont sans douleur. Et si ce sont des fruits, alors juste des melons, concombres – c’est tout. Fini ces aliments normaux que les humains consomment généralement. Pas d’oranges, pas de pommes.

Je n’achète même pas de jus de fruit, car cela nécessiterait beaucoup de travail extérieur pour faire du jus. Je me contente donc de manger directement des melons, si j’en ai. Et même la peau des melons, je la fais mariner [dans du vinaigre], de sorte que j’ai aussi des légumes. Si je veux, je peux les manger pour la fraîcheur. Mettez juste de l’eau, du sel, du vinaigre et un peu de sucre. On coupe la peau en petits morceaux et on la met dans un bocal ou un récipient en verre que l’on laisse au réfrigérateur pendant trois ou quatre jours ; ou même jusqu’à une semaine, vous pouvez les manger – frais, très bons.

On n’a donc pas besoin de jeter beaucoup de déchets pour la décharge. De plus, les pelures sont très nutritives – plus nutritives que la chair à l’intérieur des melons. Car, lorsqu’on mange des melons, on peut transformer les pelures en pickles de légumes, ce qui est déjà une grande quantité de nourriture. Si c’est pratique, alors on peut acheter ces melons et manger la chair à l’intérieur, et utiliser les pelures pour faire des pickles comme légumes quotidiens. C’est beaucoup. Je n’ai donc pas besoin d’acheter beaucoup de choses. C’est déjà très somptueux. Et la vie peut être plus satisfaisante de cette façon. Vous n’êtes pas obligés de faire beaucoup de lessive ou de cuisine, ni de produire beaucoup d’ordures. Car, de nos jours, les gens vous vendent des choses à livrer qui sont déjà emballées dans un sac en plastique, petit ou grand. Et cela produit beaucoup de déchets au bout du compte.

Parce que je suppose qu’il y a toujours le risque de pandémie et bien d’autres risques de maladies, comme la grippe aviaire qui se propage déjà partout, et beaucoup d’autres maladies étranges ou d’anciennes maladies qui réapparaissent. C’est pourquoi les gens, lorsqu’ils livrent, ils emballent les produits. Ils stérilisent les légumes, puis les emballent dans du plastique pour les garder hygiéniques pour vous. Dans ce genre de situation, nous produisons trop de déchets pour les décharges et l’environnement, et nous étouffons les voies d’eau et contaminons les rivières – toutes sortes d’eau partout. De nos jours, de nombreuses sources d’eau sont contaminées par des produits chimiques, des microplastiques et toutes sortes de choses nuisibles. L’eau n’est plus aussi pure qu’avant, comme à l’époque du Bouddha. Mais même à l’époque du Bouddha, il était déjà conseillé aux moines d’utiliser un tissu pour filtrer l’eau afin que les vers ou les insectes ne meurent pas pendant la cuisson.

Et même si les moines buvaient du lait à l’époque, ce lait était fait de manière humaine. Vous le savez. Certains riches humains avaient des vaches-, des bœufs- ou des brebis- personnes, et ils les trayaient simplement avec leurs mains. Avec beaucoup de douceur, et juste ce qu’il fallait pour leur famille ou un peu pour le village. Ce n’est pas comme ce que nous produisons en masse de nos jours, avec toutes sortes de machines branchées sur les seins des pauvres vaches-personnes, aspirant tout le lait, et nous leur arrachons leurs bébés. Mangeant même leurs bébés !

Oh mon Dieu, notre violence est sans fin. Je ne sais pas comment le cœur de la plupart des gens peut supporter de manger tout cela, s’ils savent vraiment comment la viande (d’animal-personne) est faite et à partir de quoi. Ils ne voient que l’emballage. Ils ne peuvent pas imaginer que les vaches-personnes souffrent, se débattent, donnent des coups de pied pendant qu’on les tue ou qu’on leur tranche la gorge, ou que les bébés sont séparés de leur mère, pleurant tout le long du chemin et allant se faire découper pour devenir votre veau. Et tous les poissons-personnes qui sautent, halètent dans le filet, ou qui sont attrapés vivants, gardés vivants, et dont la tête est coupée, pour être mangés encore vivants. Oh mon Dieu ! Vous savez, bien d’autres choses comme ça. Et les crabes- et homards-personnes qui crient quand on les jette dans l’eau bouillante pour les cuire vivants, et tous les crevettes-personnes qui sautent encore pendant la cuisson. Parler de cela, c’est terrible pour le cœur. Je n’ai pas envie de le faire. Je ne veux pas, mais je dois rappeler aux gens que ce sont les faits. La vérité est ainsi ; la vérité est que la chair, la viande que vous mettez dans votre bouche, provient d’une souffrance et d’une douleur énormes de la part d’êtres innocents qui ne vous ont fait aucun mal. Parler de tout cela est vraiment déchirant.

Hier, je n’ai pas pu le supporter – voyant tant de souffrance, physique et non physique. Vous pouvez le voir dans votre esprit même si vous ne regardez pas la télé parce que votre âme est libre. Vous pouvez vous promener et regarder partout où vous voulez. Parfois, je dois éteindre tout ça, sinon je ne peux pas vivre. Hier, j’ai eu beaucoup de peine et de souffrance en voyant trop de chagrin dans le monde. Normalement, je ne prie pas Dieu pour obtenir quoi que ce soit pour moi. Mais hier, j’ai dû le faire. J’ai dû m’agenouiller et dire : « S’il Te plaît, s’il Te plaît, juste pour moi, s’il Te plaît, arrête tout cela. Ne me punis pas avec toute cette souffrance que je dois voir, que je dois ressentir, connaître. » C’était terrible. Je ne peux pas le supporter.

Mais, voyez-vous, c’est nous qui créons tout cela. Nous sommes les maîtres qui peuvent mettre fin à tout cela. Alors, je supplie toutes les personnes dans le monde : Soyez gentil avec vous-même. Car si vous voulez vraiment, vraiment, être gentil avec vous-même, alors soyez gentil avec tous les autres. Arrêtez toute la souffrance pour les animaux-personnes et pour les humains dans les guerres. C’est ainsi que vous êtes bienveillant envers vous-même. C’est ainsi que vous préparez une belle vie pour aujourd’hui et pour l’avenir, ainsi que pour tous ceux qui vous entourent – pour tous vos enfants, petits-enfants, arrière-arrière- arrière-petits-enfants, pour les générations suivantes de votre clan, de votre famille. Soyez gentil avec vous-même.

Je suis désolée de vous avoir dit tout ça. Je parle au fur et à mesure, en fonction de ce qui se présente. Je n’écris rien. Je n’ai personne qui écrit pour moi. Je n’ai personne pour me fournir un téléprompteur, des notes ou quoi que ce soit d’autre. Je parle uniquement dans des appareils d’enregistrement. J’en utilise deux au cas où l’un ne fonctionnerait pas ou que j’aurais oublié d’enregistrer sur l’un d’eux. C’est arrivé aussi parfois, alors j’en utilise deux au cas où l’un ne fonctionnerait pas et que l’autre le capterait.

Photo Caption: Chaque existence a son propre temps ! Tirez-en le meilleur parti.

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